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L’Histoire du cocktail

L’Histoire du cocktail

L’ancêtre du cocktail : le Punch 

Avant même que le terme de cocktail n’apparaisse, un mélange alcoolisé avait déjà conquis les Britanniques : le Punch.
Originaire d’Inde, où il serait apparu au XVIIème siècle, son nom proviendrai du mot panch (“cinq” en Hindi).

Il se composait en effet de cinq ingrédients : alcool, sucre, jus d’agrume, eau et épices.

Les Anglais, déjà très impliqués dans le commerce avec l’Inde à cette époque, s’entichent de cette boisson qu’ils rapportent en Grande Bretagne. Ils exportent sa consommation dans les Antilles britanniques, où l’utilisation du rhum local remporte un vif succès en remplacement de l’alcool utilisé dans la recette indienne, l’arak

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L’avènement du cocktail au XIXème siècle

Le cocktail fait son apparition vers 1800. C’est le 13 mai 1806 que paraît son acte de baptême dans le Balance and Columbian Repository, un journal américain : “Cocktail est une boisson stimulante, composée de spiritueux de toutes sortes, de sucres, d’eau et de bitters…” On est alors bien loin de la variété actuelle de cocktails. C’est seulement l’adjonction de bitter (amer concentré), ingrédient nouveau dans la confection des boissons, qui lui donne son identité.

 En 1862, Jerry Thomas publie le premier livre de recette de cocktails, qui suscite l’engouement pour ces nouveaux mélanges à travers les États-Unis. Réédité à partir de 1876 sous le titre Bar-Tender’s Guide, l’ouvrage devient un best-seller. Les recettes américaines se répandent ensuite dans toutes les grandes capitales d’Europe.

L’histoire du cocktail se dessine sur deux siècles et son évolution est naturellement liée aux grandes aventures humaines : explorations, commerce lointain

Le XXème siècle : un second souffle

Les cocktails sont désormais très appréciés dans le Vieux Monde. Sous la Prohibition (1920-1933), c’est notamment à Cuba et en Europe que les Américains viennent apprécier les cocktails. Les barmen expatrient leur savoir-faire et prennent la direction des bars de grands établissements : Harry Craddock à l’hôtel Savoy de Londres, Frank Meier à l’hôtel Ritz de Paris… C’est alors que sont concoctés bien des classiques : l’Americano, le Sidecar, le French 75, l’Alexander

L’arrivée sur le marché américain de spiritueux comme la vodka, dans les années 1940, et de la tequila, dans les années 1960, apporte un nouveau souffle au cocktail. Moscow Mule, Vodka-Tini, Black Russian, El Diablo, Margarita, Tequila Sunrise: autant de nouveaux… classiques. En 1988, Tom Cruise interprète, dans le film Cocktail, le rôle d’une “star du bar” qui pratique le flair. Cette manière spectaculaire de jongler avec les bouteilles remporte alors un vif succès et les compétitions internationales se multiplient.

Cliché exotique dans les années 1980, le cocktail semble avoir retrouvé sa vocation initiale: être une boisson de qualité et offrir une expérience gustative privilégiée pour le consommateur.

La commercialisation du mixeur électrique.

Au début des années 1930 est un événement dans l’histoire du cocktail: on obtient alors des boissons à l’aspect granité. Appelées Frozen, ces boissons remportent un vif succès dans les climats chauds des Caraïbes. La première recette mise au point est le Frozen Daiquiri, créé à Cuba.

Claire Tiffereau
L’Histoire de la bière

L’Histoire de la bière

En Grèce Antique, la bière est reconnue pour ses vertus médicinales, mais les Grecs et les Romains, grands amateurs de vin, ne s’intéressent guère à la bière. Au contraire, pour les Gaulois, la bière, ou cervoise,  est une véritable potion magique.

Les Gaulois inventent le tonneau, permettant de mieux contrôler la fermentation et le stockage de la cervoise. À cette époque, la recette ressemble étrangement à celle que l’on connaît aujourd’hui, mais celle-ci était aromatisée. (plantes aromatiques, miel, épices, etc.)

C’est à partir du Moyen-Âge que le houblon fait son apparition. En effet, cette plante est réputée pour ses vertus antiseptiques. Elle agit dans la fabrication de la bière, et lui donnera une délicieuse amertume.
La boisson fermentée se fait fidéliser chez les Germains, ce sont eux qui lui donneront son nom actuel : “Bier”, qui deviendra plus tard “Bière”.

Au XVe siècle, en France, la fabrication de la bière est réglementée et fiscalisée. La bière doit être fabriquée uniquement par des maîtres brasseurs et à partir des ingrédients suivants : du grain, de l’eau et du houblon.
Grace à la fermentation, la boisson alors fragile, peut maintenant être conservée et consommée loin de son lieu de fabrication. Avec le développement de la verrerie, des appareils de filtration, du soutirage sous-pression, de l’embouteillage et de la réfrigération permettent d’accroître la qualité et la production.

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De nos jours, le gout de la bière devenu est maintenant plus doux attire une nouvelle clientèle notamment féminine. Le brassage de la bière et la distribution se font à une plus grande échelle. La bière est désormais consommée dans le monde entier, elle est devenue une boisson aux gouts variés.

La bière est l’une des boissons alcoolisées les plus anciennes de l’histoire.

La France est le pays qui compte le plus grand nombre de brasseries. Réparties dans tous les départements français, la France compte plus de 2000 brasseries différentes.

Les brasseries françaises représentent plus de 10 000 références de bières différentes, dont 70 % des bières consommées en France sont produites en France. Cependant, notre pays se classe avec une moyenne de 33 litre/an/habitant, il s’agit du dernier pays consommateur de l’Union-Européenne.


En 2019, le marché de la bière affiche une hausse de consommation. En effet, ce marché dynamique est porté depuis plusieurs années par les bières premium, spéciales et de spécialités. En trois ans, la bière a pris un ascendant et a gagné une part de marché auprès du public féminin grâce aux innovations des marques leaders, notamment sur les bières aromatisées et aux fruits. Le segment des bières sans alcool est aussi très en vogue ces dernières temps, avec de nouvelles références, une composition s’en tire de 2 litres par an par habitant.

Les brasseurs s’attachent aussi de plus en plus à mettre en avant l’origine de leurs matières premières, leurs recettes, les styles de bières.
Outre les brasseries historiques du Nord et de l’Est du pays, il existe aujourd’hui une tendance qui rayonne sur l’ensemble du territoire. Chaque région veut ancrer sa spécialité régionale dans le marché : bières à la rose, aux myrtilles, à la chicorée dans le Nord, au blé noir en Bretagne, aux marrons en Ardèche, etc.
En 2020, la région Grand Est, avec plus de 50 % de la production française, confirme sa position de leader en volumes, suivit de l’Auvergne-Rhône-Alpes et enfin la Nouvelle-Aquitaine.

Avec l’explosion du nombre de brasseries artisanales, ou de micro-brasseries, le marché confirme une valorisation déjà remarquée ces dernières années : les Français consomment moins en général de bières, mais davantage locales et artisanales.